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Pulsion de vie
Présentation du numéro
Pulsion de vie, mais quelle vie, quand le vivant se caractérise plus par la cessation de ses fonctions – la mort – que par leur existence (Canguilhem) et qu’un vitalisme triomphant a pu recouvrir ce paradoxe ?
Aux
commencements, il n’y avait que faim et amour (Liebe) (Freud, 1910i/1993, p. 182). -
Eva Freud, 1924-1944 : une adolescente rebelle et oubliée
Entretien avec Isabelle Sieurin
Bernadette Ferrero-Madignier, Jean-Yves Tamet
Et maintenant, un souhait un peu sentimental.
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Analyse avec début et analyse sans début ?
Jean-Luc Donnet
Article paru dans la Revue française de psychanalyse, t. LXII, n° 1, 1998, p. 249-262 (Thème du Séminaire de perfectionnement de l’Institut de la SPP, janvier 1996.
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L’autoanalyse et les très longues cures
Gilbert Diatkine
En général, écrit
Freud, l’analyse se termine bien. Quand le patient et l’analyste se séparent,
le premier est guéri de ses symptômes, et le second, « rebus bene gestis », a le sentiment qu’il a bien fait ce
qu’il avait à faire (Freud, 1937c/1985, p. 265). -
Analyse terminable?
Présentation du numéro
Certes toute cure
psychanalytique se termine un jour, que ce soit, au pire, par une rupture ou le
départ – voire la disparition – de l’un ou l’autre des deux
protagonistes de l’aventure. Mais le plus souvent un certain état du patient et
une certaine façon de penser de l’analyste conduisent ceux-ci à décider de la
fin des séances. -
Entretien avec Ilse Grubrich-Simitis
Rfp : Madame Grubrich-Simitis, vous êtes
surtout connue des lecteurs français pour votre immense travail
d’éditrice scientifique des œuvres de Freud au S. Fischer Verlag et votre
ouvrage Freud : retour aux
manuscrits. Faire parler des documents muets[1] (Paris, Puf,
1997). -
« Le jumeau paraphrénique ou aux confins de l’identité »
Michel de M’Uzan
Conférence prononcée devant la Société psychanalytique de Paris, le 17 novembre 1998.
« Maman, dis-moi, dis-moi maman : pourquoi je suis moi. »
Cet appel angoissé, violent à l’extrême et qui pourrait retenir l’attention du philosophe pendant des lustres, ma patiente en a conservé un souvenir aigu. À l’époque, elle avait environ trois ans.
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Jeu de-ux langues en séance
Sabina Lambertucci-Mann
Un monde dans lequel ne serait plus parlée qu’une seule langue serait un monde d’une effroyable solitude
Claude
Lévi-Strauss.Tout
immigrant porte en lui deux langues, deux paysages, un monde duel.Aharon
Appelfeld (interview).Le fort accent italien de son français me touche d’emblée. Je
l’écoute parler dans cette langue d’adoption que nous partageons, une langue
commune qui rapproche et sépare. -
Deux
Présentation du numéro
Qui a
deux femmes perd son âmeQui a
deux maisons perd sa raisonÉric
Rohmer, Les Nuits de la pleine lune.De l’alignement
« deux par deux » au « deux et deux font quatre », en
passant par les dichotomies universelles (le bien et le mal, la thèse et
l’antithèse), le « deux » peut susciter des représentations variées. -
Entretien avec Françoise Moggio
Rfp : Françoise Moggio, vous êtes pédopsychiatre et psychanalyste. Vous
avez occupé pendant plusieurs années le poste de Médecin-chef de l’intersecteur
de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du 13e arrondissement,
et celui de Directeur
général de l’Association de santé mentale du 13e arrondissement de
Paris (ASM13) de 2014 à 2019.